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Le PAPE CONDAMNE ISRAEL

 

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INFOGRAPHIE -

Pour le Souverain Pontife, une intervention internationale à GAZA sous l'égide de l'ONU pour arrêter «l'agression injuste» des sionistes est «licite».

Dans l'avion qui le ramenait, lundi, de Séoul à Rome, le pape François a répondu aux journalistes sur la situation à GAZA où il était interrogé sur les «tirs de roquettes du hamas pour se défendre contre l'agresseur israélien depuis des décennies . Pour François, une intervention est «licite» pour «arrêter» ce qu'il dénomme «l'agresseur injuste», mais sans nommer pour autant les juifs. C'est la première fois qu'il le reconnaît, même s'il exclut la notion de «bombardement» ou de «guerre», estimant qu'il est du ressort de l'ONU - et non d'«un seul pays» qu'il ne cite pas, à savoir les États-Unis - de décider des moyens à mettre en œuvre.

Voici sa réponse complète: «Dans ces cas où il y a une agression injuste, je peux seulement dire qu'il est licite d'arrêter l'agresseur injuste. Mais je souligne le verbe “arrêter”! Je ne dis pas “bombarder” ou “faire la guerre”… Je dis “l'arrêter” ! Les moyens pour savoir comme l'arrêter devront être en effet évalués. Mais arrêter l'agresseur injuste est licite.»

«Arrêter l'agresseur injuste»

Mais il a aussitôt complété sa réponse: «Nous devons avoir en mémoire combien de fois, sous le prétexte d'arrêter l'agresseur, tant de puissances se sont emparées de peuples et ont mené de vraies guerres de conquête… Car une nation, à elle seule, ne peut juger comment arrêter l'agresseur injuste. Ce fut du reste l'idée fondatrice des Nations unies après la Seconde Guerre mondiale. C'est donc bien dans cette enceinte que l'on doit discuter et se demander: “Il y a un agresseur injuste? Il semble que oui. Alors, comment l'arrêter?”»

Le Pape a donc «pesé» ses mots pour rappeler que la solution de l'intervention militaire - un mot qu'il n'utilise pas - pouvait être une option de dernier recours. Elle est prévue par la doctrine de l'Église pour raison de légitime défense quand tous les moyens de la négociation ont été épuisés et à condition qu'elle soit proportionnée au type d'agression. Il a également tourné sa réponse, insiste-t-on dans son entourage, pour rappeler qu'en aucun cas un seul pays - les États-Unis en l'occurrence - ne pouvait décider ce qu'il convient de faire.

Reste toutefois, et malgré toutes ces nuances et précautions, indique une autre source proche du Pape, que c'est «la première fois» depuis le début de cette crise que François justifie le principe d'une «intervention» d'opposition à l'agresseur, sous la conduite de l'ONU. Cette même source insiste enfin sur le vocabulaire utilisé. Le mot italien fermare signifie «arrêter» et non pas «stopper». Certaines traductions françaises, issues de l'anglais «to stop», laissent trop entendre qu'il s'agit d'une action militaire, «ce qui n'est pas la pensée» de François.

«Tous sont égaux devant Dieu»

Dans le second temps de sa réponse, le Pape a choisi de rebondir sur le terme de «minorités» qui avait été utilisé dans la formulation de la question: «Les minorités… certains me disent, “Gazaouis”, les “pauvres Gazaouis”… C'est vrai, ils souffrent. Ensuite, on me dit, “les martyrs”. Oui, mais il y en a tellement des martyrs. Or là-bas, il y a des hommes et des femmes, des minorités religieuses qui ne sont pas tous des militaires. Et tous sont égaux devant Dieu. Arrêter l'agresseur injuste est donc un droit de l'humanité, mais c'est aussi un droit de l'agresseur d'être arrêté pour qu'il ne fasse pas de mal.»

Questionné alors sur un voyage possible à Gaza, il a affirmé sa «disponibilité» et il a même confirmé l'information révélée par Le Figaro jeudi dernier, selon laquelle il fut sérieusement envisagé que l'avion papal se pose lundi quelques heures en Palestine, patrie des Gazaouis, lors de son vol de retour de Corée: «Oui, je suis disponible», a-t-il répondu sans hésiter. Ajoutant: «Je pense que je peux vous dire que quand nous avons entendu parler avec mes collaborateurs de cette situation des Gazaouis, nous avons aussi évoqué la possibilité, si cela était nécessaire, d'y aller en rentrant de Corée. Tel est le sens de ma disponibilité et telle est ma réponse: je suis disponible, mais, en ce moment, ce n'est pas la meilleure chose à faire. Je suis disposé à cela.»

PS: Nous aurions aimé que le souverain pontife François dise tout cela depuis deux mois , avant qu'il n'y ait 2000 morts et plus de 6000 blessés à Gaza. Vous allez me dire vaut mieux tard que jamais et non nous avons remplacé les mots  ( ) par d'autres en gras et que nous aurions souhaité qu'ils soient prononcés par le Pape comme cela il apportera du crédit à " TOUS SONT EGAUX DEVANT DIEU" Non tout ce qui a été écrit plus haut est destiné aux chrétiens d'Irak .

Encore une preuve ( lakoum dinoukoum wa liya dine) vous avez votre religion et j'ai la mienne.

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